Le PM néo-zélandais présente ses excuses aux victimes d'abus institutionnels
ParisLa Nouvelle-Zélande est confrontée aux répercussions d'une importante enquête qui a mis en lumière des abus répandus dans les institutions publiques et religieuses. Après avoir pris connaissance des résultats troublants, le Premier ministre a présenté des excuses publiques aux survivants qui ont subi des décennies de maltraitance et de négligence. Cette enquête, l'une des plus approfondies au monde, a révélé le mauvais traitement infligé aux enfants et aux adultes vulnérables.
Principaux sujets de l'enquête :
- Près d'un tiers des 650 000 personnes placées en institution entre 1950 et 2019 ont subi des sévices généralisés.
- Des registres inadéquats entraînant souvent la perte ou la destruction de documents.
- La Nouvelle-Zélande admet pour la première fois que certains établissements publics étaient des lieux de torture.
De nombreux pays cherchent à confronter la vérité sur les torts passés commis par l'État et l'Église. Présenter des excuses n’est qu’une petite partie des actions nécessaires pour corriger ces erreurs. Les survivants de ces injustices et les associations qui les soutiennent affirment que le gouvernement n’en fait pas assez, en particulier en ce qui concerne l'indemnisation des victimes et la mise en place de réformes réelles pour éviter que cela ne se reproduise.
Le gouvernement fait face à des critiques pour n'avoir mis en œuvre qu'une petite partie des recommandations de l'enquête. Les survivants affirment que des initiatives comme une journée nationale de commémoration ne résolvent pas les problèmes profonds à l'origine des abus. De plus, l'absence d'un plan rapide pour des indemnisations dérange beaucoup. Obtenir une aide financière est crucial, mais le gouvernement n'a rien fait à ce sujet, bien que l'enquête ait souligné son importance.
Ces événements nous amènent à nous interroger sur le traitement des Māori et des autres groupes minoritaires en Nouvelle-Zélande aujourd'hui. Les enfants Māori se retrouvent plus souvent que les autres sous la tutelle de l'État et continuent de faire face à des problèmes sociaux. Les politiques qui semblent cibler les communautés Māori aggravent ces difficultés et contredisent les excuses du gouvernement pour les erreurs passées. Pour éviter de répéter ces erreurs, un véritable changement de politique est nécessaire.
La société doit aller au-delà des simples excuses et doit se transformer pour garantir que les systèmes de soins soient sûrs et solidaires dès à présent et pour l'avenir. Cela nécessite de moderniser les lois et pratiques affectant les personnes en soins, de renforcer les protections et de mettre en place un système capable de rectifier les injustices. Le monde observe la Nouvelle-Zélande qui aborde ces problématiques cruciales, témoignant de son engagement envers les droits humains et la justice.
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