Manifestations massives en Indonésie contre les réformes électorales controversées
ParisDe nombreuses personnes en Indonésie se sont rassemblées à Jakarta et dans d'autres grandes villes pour manifester contre les modifications des lois électorales. Ces changements ont provoqué la colère et ont conduit à une tentative d'envahir le bâtiment du parlement. Les manifestants étaient mécontents des nouvelles règles facilitant la sélection des candidats par les partis politiques et de la baisse de l'âge minimum pour devenir gouverneur, passant de 35 à 30 ans.
Les manifestants soulèvent plusieurs points clés :
- Abaissant l'âge minimum pour être gouverneur de 35 à 30 ans.
- Supprimant l'exigence que les partis politiques détiennent 20% d'une législature locale pour nommer des candidats.
- S'inquiétant des politiques dynastiques, notamment en ce qui concerne le président Jokowi et sa famille.
Le tribunal a facilité la nomination et modifié les critères d'âge pour la vice-présidence, permettant ainsi à Gibran Rakabuming Raka, le fils de Widodo, d'accéder au poste. Les critiques craignent que cela ne mène à une dynastie politique, une inquiétude partagée par des manifestants de divers horizons, y compris des étudiants, des travailleurs et des célébrités.
Yoes Kenawas, analyste politique renommé, a souligné que les manifestations simultanées dans les grandes villes révèlent un mécontentement généralisé. À Yogyakarta par exemple, les grandes manifestations montraient que la population s'opposait ensemble à la politique basée sur la famille et aux tentatives du parlement d'affaiblir la décision de la Cour constitutionnelle. Cette décision visait à accroître la concurrence en permettant à davantage de candidats de se présenter aux élections régionales.
Les inquiétudes grandissent quant à l'affaiblissement de la démocratie en Indonésie suite à plusieurs incidents. L'implication des membres de la famille du président Widodo dans des décisions politiques majeures suscite des préoccupations. Anwar Usman, beau-frère de Widodo et ancien président de la Cour suprême, a été critiqué pour avoir traité des affaires qui favorisaient ses proches. Cela a conduit à remettre en question l'équité du système judiciaire et l'intégrité du processus législatif.
Les utilisateurs des réseaux sociaux expriment un fort mécontentement face aux récentes modifications. Certains craignent même qu'elles puissent poser un sérieux problème vis-à-vis de la Constitution. Le parlement a initialement adopté une motion d'urgence pour approuver ces changements, mais faute de quorum, la décision a été reportée. Cette erreur met en lumière la controverse entourant ces réformes.
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes en dehors de Jakarta. Bandung, Surabaya et Makassar ont également été le théâtre de rassemblements. À Yogyakarta, des gens se sont réunis dans des endroits stratégiques comme le bâtiment du parlement, le palais d'État et le centre cérémoniel. Ils exigeaient le respect de la décision de la Cour constitutionnelle et s'opposaient aux dynasties politiques. Cela montre que beaucoup de citoyens sont mécontents de la manière dont le pouvoir politique est contrôlé.
Les manifestations signalent une inquiétude croissante parmi la population concernant l'état de la démocratie en Indonésie. Beaucoup estiment que les actions politiques soutiennent une minorité plutôt que d'adhérer aux valeurs démocratiques. Ces protestations mettent en lumière la lutte continue pour un gouvernement intègre et équitable dans le pays.
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