L'absence de l'armée soudanaise marque les pourparlers en Suisse
ParisPremier jour des pourparlers de paix en Suisse sur le conflit au Soudan sans l'armée soudanaise
Les pourparlers de paix en Suisse visant à résoudre le conflit au Soudan ont commencé sans la présence des représentants de l'armée soudanaise. Tom Perriello, l'envoyé spécial américain pour le Soudan, a mentionné ces discussions sur la plateforme X, mais les photos ne montraient aucun signe de la présence des Forces de soutien rapide (FSR), bien que leur délégation soit censée être arrivée en Suisse. Un porte-parole des FSR n'a pas confirmé si leur délégation avait assisté à la session de mercredi.
Le conflit au Soudan est lié à la formation des RSF. Les RSF sont issus des combattants Janjaweed sous l'ancien président soudanais Omar al-Bashir, évincé en 2019. Les RSF ont un passé marqué par la violence. Al-Bashir est recherché par la Cour pénale internationale pour génocide et autres crimes commis pendant le conflit au Darfour dans les années 2000.
Le conflit provoque actuellement une grave crise humanitaire.
- Des milliers de personnes ont perdu la vie.
- Plus de 10,7 millions de personnes ont été déplacées, entraînant la plus grande crise de déplacement au monde.
- Environ 25,6 millions de personnes souffrent de la faim aiguë.
Les atrocités du conflit: viols et massacres ethniques
Le conflit a engendré des atrocités horribles. Selon l'ONU et des groupes internationaux de défense des droits, des viols massifs et des massacres basés sur l'ethnie ont été commis. Ces actes sont qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. L'impact humanitaire est grave, avec de nombreuses personnes frôlant la famine dans de grands camps de déplacés, notamment au Darfour. Bien qu'il existe un espoir grâce aux efforts diplomatiques, l'absence de participation de groupes importants comme l'armée soudanaise rend le progrès difficile.
Le chemin vers la paix au Soudan est semé d'embûches, notamment en raison du refus de compromis de la part de l'armée et des FSR. La communauté internationale pousse pour des discussions ouvertes, mais l'absence de participants clés complique et déstabilise davantage la situation.
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